Et les célibataires y sont de plus en plus nombreux…
L’ISTAT (Institut national de la statistique comparable à l’INSEE) le confirme dans son rapport annuel, dans lequel elle évoque un : «minimum historique de naissances».
« Les ménages comptent 25 700 000 personnes. Ils sont de plus en plus nombreux et de plus en plus petits. » « Leur composition moyenne est passé de 2,7 personnes (en moyenne pour 1997-1998) à 2,3 (en moyenne pour 2017-2018), notamment en raison de l’augmentation des familles monoparentales, lesquelles ont augmenté de plus de 10 points en vingt ans: de 21,5% en 1997-98 à 33% en 2017-2018, soit un tiers du nombre total de familles », toujours selon l’ISTAT.
L’Italie a par ailleurs franchit un nouveau cap – « En 2018, la baisse des naissances se poursuit: les naissances, qui étaient en 2017 de 458 151, sont passées à 439 747 en 2018, un nouveau minimum historique depuis l’unification de l’Italie ». Soit 1,3 enfant par femmes. Elles se trouvent ainsi dans le bas du panier de la fécondité des pays de l’UE, au même rang que Chypre, et juste devant Malte (1,26 enfant) et derrière l’Espagne (1,31 enfants), la France (1,9 enfant) restant le pays de loin le plus prolifique.
Toujours en 2018, souligne l’ISTAT, « le nombre de décès diminue et atteint 633.133 unités ». L’espérance de vie moyenne à la naissance « recommence à augmenter pour atteindre 80,8 ans pour les hommes et 85,2 pour les femmes en 2018 ». Tout cela fait de « l’Italie l’un des pays les plus anciens du monde, avec 173,1 personnes âgées de 65 ans, et cent personnes âgées de moins de 15 ans au 1er janvier 2019 ».